Un peu de moi : part 2
- Le moindre tremblement à bord d’un avion peut me plonger dans une terreur effroyable. Ça n’a pas toujours été le cas. J’ai effectué mon premier vol (aller et retour) jusque Moscou à bord d’un (très) vieil appareil russe dont le charivari incessant laissait penser qu’il allait se désagréger à tout moment. Et là, rien, grande sérénité. Ce n’est que lors de mon deuxième vol à bord d’un avion flambant neuf que l’angoisse est apparue. Depuis lors, peur systématique. Cette terreur ne m’a pas empêché et ne m’empêchera quand même pas de prendre l’avion pour me rendre dans les contrées lointaines que nous désirons vraiment découvrir. Ceci dit, le train de nuit est une excellente solution de remplacement. Nous y faisons souvent de belles rencontres. Et puis, surtout, j’aime cette transition lente vers la destination, ces petits verres sirotés dans le « wagon bar », voir, accoudé sur le rebord des fenêtres du couloir, ces paysages défiler jusqu’à la dernière lueur du jour.
- Il mio ragazzo et moi sommes entourés d’une myriade d’enfants : 6 filleuls et 7 neveux. Je les adore et j’adore passer du temps avec eux. Au fil des quatorze années de notre vie commune, notre envie d’avoir des enfants (pour autant que cela fût légalement possible) est passée par tous les stades : doute, hésitation, envie, renoncement… Nous avons fini par nous dire que les choses étaient très bien comme elles étaient. J’ai en moi des trésors d’amour pour les petites têtes blondes, je les donne sans compter à celles qui nous entourent.
Suite au prochain épisode...